temps semis

Réussir ses semis de tomates

semis 1Les semis de tomates, sont faciles à réussir:

 les semis des tomates sont faciles à réussir, ils permettent de cultiver des variétés originales, anciennes et savoureuses... Trois facteurs sont primordiaux: la chaleur, l’humidité et enfin la lumière.

Quand semer les graines de tomates ?

La période idéale pour l’Europe occidentale, c’est le mois de mars et début avril.

Comment préparer et semer les graines de tomates ?

1) préparer les graines

2) préparer une caissette pour semis ou godets (pots)

3) préparer un mélange de 1/4 terreau horticole avec perlite + 1/4 sable de rivière (sable du Rhin) + 1/4 compost + 1/4 terre de jardin (tamisée).

4) préparer l’eau d'arrosage (brumisateur) ou sous-bac à géranium.

5) préparer des étiquettes (pour distinguer vos semis).

nurcerie 1

 

Semez les graines. Espacez d’environ 2 à 3 cm en tout sens. Ne pas oublier d’identifier vos semis avec étiquettes ou repère de semis. Humidifier le terreau de semis (brumisateur ou eau de pluie dans un sous-bac à géranium) Il faut environ une semaine au-dessus de 22° pour voir apparaître les premiers germes. C’est à ce moment que le semis a le plus besoin de lumière. Soit placer les godets sur le rebord d’une fenêtre bien exposée à la lumière, soit réaliser une nurserie avec éclairage néon ou LED. nurcerie 2

 

 

Les graines de tomates ne germent pas:

1) Les semences étaient peut-être trop vieilles ou abîmées.(Voir condition de stockage...). La faculté germinative des graines de tomates est de 4 à 10 ans environ dans des conditions normales de stockage. On rapporte que des graines plus âgées peuvent germer sans problème. Si vous conservez vos graines dans un congélateur, la faculté de germination sera beaucoup plus longue.

2) Le semi n’a pas été effectué à la bonne profondeur: pour obtenir une bonne germination, il faut placer la semence à la bonne profondeur. A retenir : plus une graine est petite, plus elle doit être placée en surface. il est conseillé de semer une profondeur égale à trois fois l'épaisseur de la graine. Soit max. 5 mm pour la tomate.

3) La température n’est pas assez élevée. La tomate exige une température située entre 20 °c et 27 °c. La germination est prévue entre 7 et 9 jours

4) Manque ou excès d’humidité. Certains légumes comme les tomates ont besoin de chaleur, d’humidité, et de beaucoup de lumière.

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Quel engrais naturel utiliser au jardin et au potager ?

Le compost ou la chaux pour nourrir son jardin ou son potager ? On choisit ses engrais naturels selon leurs propriétés et les besoins du sol.

L’engrais apporte les éléments nutritifs manquants au sol du potager et du jardin. Certains fertilisants sont plus nourrissants, d’autres respectent mieux l’environnement. L’idéal est que les engrais soient naturels, de qualité et bien dosés.

Les 3 éléments essentiels au jardin (potager) sont l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K). On peut aussi ajouter des oligoéléments, en petite quantité.

Avant de choisir, l’idéal est de connaître les caractéristiques du sol et les besoins des plantes qu’on souhaite cultiver.

 compostage

À privilégier : les engrais naturels

Les engrais naturels sont le plus souvent organiques (issus de végétaux ou d’animaux), plus rarement issus de roches (comme le calcaire ou le basalte).

L’avantage des fertilisants naturels ? Ils ne sont pas directement assimilables : ils nourrissent ou améliorent le sol, qui à son tour nourrit les plantes. L’action des bactéries du sol libère progressivement les éléments nutritifs, ce qui permet aux plantes de les absorber pendant longtemps.

Même si ces fertilisants sont naturels, il faut les utiliser avec parcimonie. On respecte les doses, sous peine d’abîmer les cultures. Le mieux est encore de s’en passer : pour des plantes peu gourmandes (mâche, ail, échalote, oignon), la rotation des cultures peut combler les besoins.

Les fertilisants de base

Le compost est un des meilleurs engrais organiques. On le produit à partir des déchets de jardin et/ou de cuisine. Pour le réussir, on veille à bien équilibrer les matières vertes et brunes. Le compost apporte de nombreux éléments nutritifs aux plantations. Il agit aussi comme amendement : il améliore les propriétés du sol, lui donne de la structure. Une fois nourrie, la terre légère retient mieux l’eau et les nutriments. Les sols lourds, eux, sont aérés et plus faciles à travailler.

Le fumier est un mélange d’excréments d’animaux et de litière (paille, sciure…). C’est à la fois un engrais et un amendement : il améliore les propriétés biologiques, physiques et chimiques du sol. Comme le compost, le fumier redistribue les éléments fertilisants petit à petit. Sa richesse dépend de son origine (lapin, volaille, porc, bœuf, cheval…). Avant de l’utiliser, il faut que le mélange ait commencé à se décomposer, surtout s’il est enfoui. Et on préfère le fumier d’un agriculteur bio à un fumier déshydraté vendu dans le commerce.

Le chaulage est un apport en chaux ou en éléments calcaires, calcaro-magnésiens ou sulfo-calcaro-magnésiens. Ces amendements diminuent l’acidité du sol et compensent les pertes en calcium et magnésium. Autres avantages : le chaulage stimule l’activité biologique et rend les matières nutritives assimilables.

Les engrais complémentaires

Malgré l’usage d’engrais de base, le sol peut encore manquer d’éléments nutritifs. Une analyse de sol peut identifier les carences. On ajoute alors des engrais complémentaires d’origine animale ou végétale pour compléter les besoins :

On choisit son fertilisant complémentaire en fonction de l'élément principal à apporter :tableau fertilisants

Les engrais verts sont des plantes qu’on cultive avant, pendant ou entre deux cultures, sur une courte durée. Ils enrichissent le sol en azote (trèfle, vesce, mélilot…), en phosphore (moutarde, sarrasin…) ou en potassium (colza, navet…). Ces engrais verts étouffent aussi les « mauvaises » herbes, protègent le sol de l’érosion. Ils améliorent aussi la structure du sol et permettent de développer la vie sous-terraine.

Les purins de végétaux sont des macérations de plantes. Pour en obtenir, on fait tremper les feuilles dans de l’eau. Après la fermentation, on filtre le tout et on dilue la préparation. On peut ensuite l’appliquer sur les cultures. L’ortie, riche en éléments nutritifs, est un très bon activateur de croissance. La consoude est aussi un bon en purin qui apporte beaucoup de potasse.

La cendre est riche en potasse ou en phosphore, selon les essences de bois. Sur un sol calcaire, on l’étale sur la surface du sol, en fine couche. On peut en récupérer de son poêle à bois, à condition que le bois de chauffage soit non traité.

Le sang séché est un sous-produit des abattoirs. C’est un excellent engrais de croissance. Très riche en azote, il convient au potager et au jardin.

La corne est riche en azote. Elle libère ses éléments nutritifs lentement dans le sol. Mais son action est plus rapide si elle est torréfiée plutôt que broyée.

Le guano est un engrais efficace, riche en azote. Il provient des excréments d’oiseaux marins, plus rarement de chauve-souris. On l’applique avant ou après les plantations.

La poudre d’os convient bien aux légumes à fruits et à racine. Surtout riche en phosphore, elle apporte aussi un peu d’azote. On l’utilise pendant ou après les plantations.

La farine d’arêtes de poissons est parfaite pour les légumes-racines et les légumes-fruits. Elle est riche en phosphore puis en azote. On la rend souvent liquide pour en faciliter l’utilisation. On l’utilise sur tous les sols et sur le compost.

La vinasse de betterave provient des résidus obtenus après extraction du sucre des betteraves. Elle est riche en potasse mais contient d’autres oligoéléments.

Le mulch est très utile mais apporte peu d’éléments nutritifs s'il n'est pas organique (carton, voile de protection...).

Les algues marines sont riches en azote et en phosphore.

On évite certains fertilisants si leur prélèvement épuise l’environnement dans lequel ils sont exploités. C’est le cas de la tourbe. Elle maintient une humidité favorable dans les sols acides mais est issue des fragiles milieux marécageux. Le lithothamne provient d’algues calcaires et régule le pH du sol. Mais son exploitation peut bouleverser l’écosystème marin.

 

À éviter : les engrais chimiques

Les engrais chimiques de synthèse ou engrais minéraux sont interdits en agriculture biologique. Ils proviennent de ressources non renouvelables et génèrent beaucoup de gaz à effets de serre. Leur fabrication peut contaminer les sols en métaux lourds, comme c’est le cas de certains engrais phosphatés.

Au potager et au jardin, les engrais chimiques sont moins utiles que les fertilisants naturels :

Ils sont directement assimilables par les racines des plantes : après l’application, les plantes reçoivent un « coup de fouet » mais les effets se dissipent vite. Au final, ils n’améliorent pas la qualité du sol.
S’il pleut juste après l’utilisation, les engrais sont lessivés par les pluies. Ils perturbent alors les équilibres naturels. Par exemple, trop de nitrate et de phosphore dans l’eau cause la prolifération d’algues aquatiques. Ces algues consomment tout l’oxygène présent et certains organismes disparaissent. C’est le phénomène d’eutrophisation.


Appliqués trop souvent sur les cultures, les engrais chimiques posent d’autres problèmes :

la vie du sol faiblit ;
les vers de terre disparaissent ;
la structure de la terre change ;
les plantes sont de moins en moins résistantes.
C’est pourquoi il faut à tout prix éviter les engrais chimiques et se tourner vers des engrais naturels ou des méthodes écologiques, comme la rotation des cultures.

 

Sources et pour en savoir plus :

INRA, la durabilité des engrais minéraux
Le sillon belge, 2017, « Comment bien fertiliser son sol ? »
Trédoulat T., 2011, « Le traité Rustica du jardinage avec la lune », éd. Rustica.
Louis J.-P., 1999, « Jardiner plus naturel », éd. minerva.
Beauvais M., 2011, « Jardiner bio sans se raconter de salades ! », éd. Rustica.

Avec l’aimable autorisation d’écoconso
www.ecoconso.be.

promo du mois

tout sur la greffe

 Greffe de plants de tomates :

GREFFE TOMATELe but de la greffe : certains jardiniers greffent des tomates anciennes sur des porte-greffes résistant aux maladies, non seulement pour remédier aux problèmes des maladies, bactéries et viroses, mais aussi afin d'augmenter le rendement. L’opération consiste avant tout à récupérer les vertus reconnues d'une variété X contenues dans le système radiculaire pour les transmettre à une variété Y choisie qui sera greffée à partir du collet de la variété X. Ces vertus sont les suivantes : vigueur - croissance - productivité et résistance. Les plants greffés ont une croissance supérieure aux plants issus de semis et leur taille peut atteindre facilement 2 m. de hauteur.

Variétés de porte-greffes: (liste non exhaustive)

Variétés hybrides: Aegis, Armada, Arnold, Aligator, Beaufort, Big Power, Brigeor F1, Emperador, Everglades, Fares, Filavis, Force one, Ground force F1, He-Man, Hewolf, Hires, King Kong, Magnum, Maxifort F1, Monstro, Multifort, Obélix, Prospero, Resistar, Resistor, Rootstock, Spirit F1, Graftor F1 de Clause...

Remarque: la germination peut être laborieuse. Parfois ± 75%, parfois moins !

Semis: semer les graines de la variété porte-greffe choisie (idéalement en février), trois semaines minimums avant les semis de tomates qui serviront de greffon, car le porte-greffe doit être assez fort et sain, quelle que soit la méthode utilisée. Les portes-greffes sont sensibles à la lumière, donc la lumière de la "chambre de culture" est importante pour une meilleure germination. Semis en petit pot individuel – une graine par pot, dans terreau de semis. Soins habituels à tous les semis, arrosages, lumière... Trois semaines après le semis des portes-greffes, semer les tomates greffon. Le greffage pourra commencer lorsque les plants portes-greffes feront 15 à 20 cm de haut.

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Analyse du sol du jardin

 

analyse solChaque plante qui pousse donne une indication du type de sol qui lui sert de terreau. Grâce aux plantes on peut donc déjà avoir une idée du type de sol et de ce qu'on peut y planter. Une analyse pratiquée sur un échantillon de terre permet également d'en savoir plus sur le sol de jardin et d'en apprécier les caractéristiques, notamment sa fertilité. Elle permet également par exemple (dans le cas d'une analyse plus complète) de savoir si là où on compte installer son potager il n'y a pas une concentration excessive en métaux lourds, etc. Nous pouvons ainsi connaître les qualités et les défauts du sol, y remédier par l'apport d'engrais et d'amendements convenables, choisir des espèces végétales adaptées ou tout simplement faire le choix de ne pas y faire pousser des plantes condimentaires... Faire analyser son sol épargne de nombreuses expériences lors de la reprise ou de la création d'un jardin. L'analyse est également très utile pour estimer les carences et les «maladies» récurrentes.

Nous pouvons ainsi connaître les qualités et les défauts du sol, y remédier par l'apport d'engrais et d'amendements convenables, choisir des espèces végétales adaptées ou tout simplement faire le choix de ne pas y faire pousser des plantes condimentaires...

Faire analyser son sol épargne de nombreuses expériences lors de la reprise ou de la création d'un jardin.

L'analyse est également très utile pour estimer les carences et les «maladies» récurrentes.

Qu'est-ce qu'une analyse de sol ?

Elle consiste en un ensemble d'opérations successives physiques et chimiques.

Une analyse courante du sol fournit des données sur le type de sol, son acidité, les teneurs en calcaire, en phosphore et en potasse. Une analyse plus complète englobe les métaux lourds.

Les mesures suivantes sont réalisées sur chaque échantillon :

  • teneur en phosphore (P) ;
  • teneur en potassium (K) ;
  • teneur en calcium (Ca) ;
  • teneur en magnésium (Mg) ;
  • teneur en sodium (Na) ;
  • le taux de carbone organique (% C) avec avis de fumure
  • mesure de l'acidité (pH).
  • les besoins en chaux (chez certains laboratoires)

Des analyses complémentaires peuvent être effectuées :

  • granulométrie ;
  • capacité d'échange cationique (CEC) ;
  • azote total (N) ;
  • cuivre (Cu) ;
  • fer (Fe) ;
  • soufre (S) ;
  • zinc (Zn) ;
  • chlore (Cl);
  • manganèse (Mn) ;
  • oligo-éléments ;
  • compost et amendements autres organiques ;
  • texture du sol (% de sable, % de limon, % d'argile), humus présent et souhaitable ;
  • éléments de traces métalliques : cuivre, zinc, nickel, chrome, etc.
    Tous les laboratoires ne proposent toutefois pas les mêmes analyses. Renseignez-vous auprès d'eux.

papier indicateur de pHL'échantillon de sol

Le prélèvement de l'échantillon détermine en partie les résultats de l'analyse. Il faut que l'échantillon soit représentatif. En général, il est constitué par un mélange d'environ 100 g de terre prélevée à plusieurs endroits du jardin. S’il y a des zones fortement différenciées, il faut prendre des échantillons différents pour chacune d'entre elles. Ainsi, il est utile de faire analyser séparément les différentes parties du jardin (potager, roseraie, cultures spéciales).

Le nombre de prélèvements à effectuer dépend de la superficie du terrain et de ses caractéristiques. Il est conseillé de s'adresser aux laboratoires d'analyses pour connaître les modalités pratiques à respecter. Certains laboratoires mettent des sondes de prélèvement à disposition pour effectuer le prélèvement.

Certaines plantes sauvages fournissent de précieuses indications sur le type de sol.

Par exemple :

  • le mouron des oiseaux signale un sol riche en humus et matières nutritives ;
  • les pensées et l'oseille apprécient un sol acide ;
  • la renoncule rampante ou plantain à feuilles larges poussent sur les sols lourds et humides.
  • Lors de l'envoi de l'échantillon de sol, une fiche signalétique est jointe pour guider le laboratoire dans ses analyses.

Laboratoires d'analyse de sol (Belgique)

(Liste non exhaustive)

Province de Liège

Station Provinciale d'Analyses Agricoles
Rue de Dinant, 110 (Quatre-Bras) à 4557 Tinlot (Scry)
Tél. : 085 243 800 | Fax : 085 243 801 Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet : www.provincedeliege.be/agriculture/node/204

Province du Hainaut

CARAH asbl
Rue P. Pastur, n°11 - 7800 Ath
Tél. : 068 26 46 73 | Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet : www.carah.be

Asbl Agro-Qualité
Chemin de St Landry, n°35 bte 2 - 7060 Soignies
Tél. : 067 33 32 68 | Fax : 067 33 47 56

Province du Brabant wallon

Centre Provincial de l'Agriculture et de la Ruralité
Rue Saint - Nicolas, n°17 - 1310 La Hulpe
Tél. : 02 656 09 70 | Fax : 02 652 03 06
Mail : agriculture.brabantwallon@skynet.be

Province de Luxembourg

Le Centre de Michamps
Horritine 1 ”” 6600 Bastogne
Tél. : 061 210 820 | Fax : 061 210 840
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet : www.uclouvain.be/80364.html

Province de Namur

Office Provincial Agricole
Domaine de Saint-Quentin - 5590 Ciney
Tél : 081 77 68 16 | Fax : 083 21 76 03
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..be
Site Internet : www.opaciney.be/

Autres

Service Pédologique de Belgique
Willem de Croylaan 48
3001 Leuven-Heverlee
Tel. : 016 31 09 22 | Fax : 016 22 42 06
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site Internet : www.bdb.be/fr.

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